Lorsque vous sollicitez un professionnel pour des travaux, il peut vous proposer un devis forfaitaire ou un devis estimatif. Ces deux types de documents ont une portée juridique et budgétaire différente. Voici comment les distinguer et dans quels cas chacun est adapté.
Le devis forfaitaire : un engagement ferme
Le devis forfaitaire engage le professionnel à réaliser les travaux décrits pour un montant total fixe. Cela signifie que, sauf demande de modification par le client, le montant ne pourra pas évoluer à la hausse.
Avantages :
- Sécurité budgétaire
- Absence de surprise à la facturation
- Idéal pour des prestations bien définies
À noter :
Le professionnel reste responsable de toute sous-évaluation. Il est donc important que la description des prestations soit complète et détaillée dès le départ.
Le devis estimatif : un prix indicatif
Le devis estimatif, comme son nom l’indique, propose un chiffrage approximatif basé sur des hypothèses. Il est souvent utilisé pour des chantiers complexes ou des rénovations où certaines parties ne sont pas encore accessibles (ex : rénovation d’un mur sans avoir retiré les revêtements).
Avantages :
- Plus de souplesse
- Permet d’enclencher un chantier rapidement avec un budget indicatif
Inconvénients :
- Montant final susceptible d’évoluer significativement
- Requiert une vigilance accrue sur les avenants
Comment choisir ?
- Préférez un devis forfaitaire si les prestations sont bien définies (pose de parquet, remplacement de fenêtres, etc.).
- Acceptez un devis estimatif si des aléas techniques rendent le chiffrage difficile (rénovation lourde, problèmes structurels possibles).
Zanopi vous aide à comprendre les documents contractuels avant de vous engager.